2. La Trinité
Il y a un seul DIEU :
Père, Fils et SAINT-ESPRIT, unité de trois personnes co-éternelles.
DIEU est immortel, omniprésent, omniscient, souverain et toujours présent.
Il est infini et dépasse la compréhension humaine ; cependant, il peut
être connu grâce à la révélation qu’il donne de lui-même. Il est toujours digne
d’être invoqué, adoré et servi par toute la création.
(Gn 1.26 ;
Deut 6.4 ; Es 6.8 ; Mat 28.19 ; Jean 3.16 ; 2 Co
1.21,22 ; 13.14 ; Ep 4.4-6 ; 1 P 1.2).
3. Le Père
DIEU, le Père éternel,
est le Créateur, la source, le soutien et le souverain de toute la création. Il
est juste et saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en
bienveillance et en fidélité. Les vertus et les facultés manifestées par le
Fils et le SAINT-ESPRIT sont aussi révélatrices du Père. (Gn 1.1 ; Deut 4.35 ;
Ps 110.1,4; Jn 3.16 ; 14.9 ; 1 Co 15.28 ; 1 Ti 1.17 ; 1 Jn 4.8 ; Ap 4.11).
4. Le Fils
DIEU, le Fils éternel,
s’est incarné en JESUS-CHRIST. Par lui, tout a été créé ; par
lui, le caractère de DIEU s’est révélé, le salut de l’humanité s’est
accompli et le monde est jugé. Éternellement et véritablement DIEU, il est
aussi devenu véritablement homme, JESUS, le CHRIST. Il a été conçu du
SAINT-ESPRIT et il est né de la vierge Marie. Il a vécu et a été soumis à la
tentation en tant qu’homme, mais il a donné l’exemple parfait de la justice et
de l’amour de DIEU. Ses miracles ont mis en évidence la puissance de
DIEU et l’ont confirmé comme le Messie promis. Il a souffert et il est
mort de son plein gré sur la croix pour nos péchés et à notre place, il est
ressuscité des morts et il est monté exercer un ministère en notre faveur dans
le sanctuaire céleste. Il reviendra en gloire pour délivrer définitivement son
peuple et rétablir toutes choses. (Es 53.4-6 ; Da 9.25-27 ; Lc 1.35 ; Jn 1.1-3,14 ; 5.22 ; 10.30 ;
14.1-3,9,13 ; Rm 6.23 ; 1 Co 15.3,4 ; 2 Co 3.18 ; 5.17-19 ; Ph 2.5-11 ; Col
1.15-19 ; He 2.9-18 ; 8.1,2).
5. Le SAINT-ESPRIT
DIEU, l’Esprit éternel,
a pris, avec le Père et le Fils, une part active à la création, à l’incarnation
et à la rédemption. Il est une personne tout autant que le
Père et le Fils. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de
puissance la vie du CHRIST. Il attire et persuade les êtres humains ; ceux qui
répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l’image de DIEU.
Envoyé par le Père et le Fils pour être toujours avec les croyants, il dispense
ses dons spirituels à l’Église, lui donne la puissance nécessaire pour rendre
témoignage au CHRIST et, en harmonie avec les Écritures, la conduit dans toute
la vérité. (Gn 1.1,2 ;
2 S 23.2 ; Ps 51.11 ; Es 61.1 ; Lc 1.35 ; 4.18 ; Jn 14.16-18,26 ; 15.26 ;
16.7-13 ; Ac 1.8 ; 5.3 ; 10.38 ; Rm 5.5 ; 1 Co 12.7-11 ; 2 Co 3.18 ; 2 P 1.21).
6. La Création
DIEU, dans les
Écritures, a révélé le récit authentique et historique de son activité créatrice. Il a créé
l’univers et, en six jours de création récente, le Seigneur a fait « les cieux,
la terre, la mer et tout ce qui y est contenu » et il s’est reposé le septième
jour. Il a, par là même, institué le sabbat comme mémorial perpétuel de son
œuvre réalisée et achevée en six jours littéraux qui, avec le Sabbat,
constituent une unité de temps identique à ce que nous appelons aujourd’hui une
semaine Le premier homme et la première femme ont été créés à l’image de
DIEU comme le couronnement de la création ; ils ont reçu le pouvoir de
dominer le monde et ont été chargés de la responsabilité d’en prendre soin. Une
fois achevé, le monde était « très bon » et proclamait la gloire de DIEU. (Gn 1
; 2 ; 5 ; 11 ; Ex 20.8-11 ; Ps 19.1-6 ; 33.6,9 ; 104 ; Es 45.12,18 ; Ac 17.24 ;
Col 1.16 ; He 1.2 ; 11.3 ; Ap 10.6 ; 14.7).
7. La nature de
l’homme
L’homme et la femme
furent créés à l’image de DIEU et dotés d’une individualité, c’est-à-dire du
pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé
libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit,
était dépendant de DIEU pour la vie, la respiration et tout le reste.
Quand nos premiers parents ont désobéi à DIEU, ils refusèrent de dépendre de
lui et ont été déchus de leur position élevée. L’image divine a été altérée en
eux et ils sont devenus mortels. Leurs descendants participent à cette nature
déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et
des tendances au mal. Mais DIEU – en CHRIST – a réconcilié le monde avec
lui-même et, par son Esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de
celui qui les a faits. Créés pour la gloire de DIEU, ils sont appelés à
l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement. (Gn 1.26-28 ; 2.7,15 ; 3 ; Ps 8.4-8
; 51.5,10 ; 58.3 ; Jr 17.9 ; Ac 17.24-28 ; Rm 5.12-17 ; 2 Co 5.19,20 ; Ep
2.3 ; 1 Th 5.23 ; 1 Jn 3.4 ; 4.7,8,11,20).
8. Le grand conflit
L’humanité tout entière
est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le CHRIST et Satan,
concernant le caractère de DIEU, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce
conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir,
devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de DIEU, et entraîna
dans la révolte une partie des anges. Il introduisit un esprit de rébellion
dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Ève à pécher. Ce péché humain eut pour
conséquence l’altération de l’image de DIEU dans l’humanité, la
perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge planétaire, comme
le montre le récit historique de Genèse 1 à 11. Au regard de toute la création,
ce monde est devenu le théâtre du conflit universel dont, en fin de compte, le
DIEU d’amour sortira finalement réhabilité. Afin de prêter main-forte à son
peuple dans ce conflit, le CHRIST envoie le SAINT-ESPRIT et les anges fidèles
pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut. (Gn 3 ; 6 ;
7 ; 8 ; Jb 1.6-12 ; Es 14.12-14 ; Ez 28.12-18 ; Rm 1.19-32 ; 3.4 ; 5.12-21 ;
8.19-22 ; 1 Co 4.9 ; He 1.14 ; 1 P 5.8 ; 2 P 3.6 ; Ap 12.4-9).
9. La vie, la mort
et la résurrection du CHRIST
La vie du CHRIST,
parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa
résurrection sont les moyens nécessaires auxquels DIEU a pourvu pour libérer
l’homme du péché, en sorte que tous ceux qui, par la foi, acceptent ce rachat,
obtiennent la vie éternelle. Dès lors, la
création tout entière peut mieux comprendre l’amour saint et infini du
Créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de DIEU et
la noblesse de son caractère ; en effet, elle condamne notre péché tout en
pourvoyant à notre pardon. La mort du CHRIST a une valeur substitutive et
rédemptrice ; elle est propre à réconcilier et à transformer. Sa résurrection
physique proclame le triomphe de DIEU sur les forces du mal, et à ceux qui
acceptent la réconciliation, elle assure la victoire finale sur le péché et la
mort. Elle atteste la seigneurie de JESUS-CHRIST, devant qui tout genou ploiera
dans les cieux et sur la terre. (Gn 3.15 ; Ps 22.1 ; Es 53 ; Jn 3.16 ; 14.30 ; Rm 1.4 ; 3.25 ;
4.25 ; 8.3,4 ; 1 Co 15.3,4,20-22 ; 2 Co 5.14,15,19-21 ; Ph 2.6-11 ; Col 2.15 ;
1 P 2.21,22 ; 1 Jn 2.2 ; 4.10).
10. L’expérience du
salut
Le CHRIST n’a pas connu
le péché. Pourtant, dans son amour infini, DIEU l’a fait péché pour nous, afin
que nous devenions en lui justice de DIEU. Sous
l’influence du SAINT-ESPRIT, nous prenons conscience de notre besoin, nous
reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos
transgressions et nous exprimons notre foi en JESUS comme Seigneur et Sauveur,
comme substitut et comme exemple. Cette foi par laquelle nous recevons le salut
provient du pouvoir divin de la Parole ; c’est un don de la grâce de DIEU. Par
le CHRIST, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de DIEU, et
délivrés de la férule du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous
sommes sanctifiés ; l’Esprit régénère notre esprit, grave la loi d’amour dans
notre cœur, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie sainte.
En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons
l’assurance du salut, maintenant et au jour du jugement. (Gn 3.15 ; Es 45.22 ; 53 ; Jr 31.31-34 ;
Ez 33.11 ; 36.25-27 ; Ha 2.4 ; Mc 9.23,24 ; Jn 3.3-8,16 ; 16.8 ; Rm 3.21-26 ;
8.1-4,14-17 ; 5.6-10 ; 10.17 ; 12.2 ; 2 Co 5.17-21 ; Gal 1.4 ; 3.13,14,26 ;
4.4-7 ; Ep 2.4-10 ; Col 1.13,14 ; Tt 3.3-7 ; He 8.7-12 ; 1 P 1.23 ; 2.21,22 ; 2
P 1.3,4 ; Ap 13.8).
11. Croître en
CHRIST
Par sa mort sur la
croix, JESUS a triomphé des forces du mal. Lui, qui a
soumis les esprits démoniaques durant son ministère terrestre, a brisé leur
pouvoir et a rendu leur ruine définitive certaine. La victoire de JESUS nous
rend victorieux sur les forces du mal qui cherchent toujours à nous dominer,
alors que nous marchons avec lui en paix, dans la joie et l’assurance de son
amour. Le SAINT-ESPRIT habite maintenant en nous et nous rend plus forts.
Engagés en permanence avec JESUS, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes
libérés du fardeau de nos actions passées. Nous ne vivons plus dans les
ténèbres, la peur des pouvoirs maléfiques, l’ignorance et la vanité de notre
ancienne manière de vivre. Dans cette nouvelle liberté en JESUS, nous sommes
appelés à croître dans la ressemblance de son caractère, alors que nous
communions chaque jour avec lui en prière, en nous nourrissant de sa Parole, en
la méditant sur elle et sur la providence divine, en chantant ses louanges, en
nous rassemblant pour lui rendre un culte et en participant à la mission de
l’Église. Nous sommes également appelés à suivre l’exemple du CHRIST en nous
efforçant, avec compassion, de répondre aux besoins physiques, mentaux,
sociaux, émotionnels et spirituels de l’humanité. Alors que nous nous donnons
nous-mêmes, dans un service d’amour, à ceux qui sont autour de nous, et en
témoignant de son salut, sa présence constante auprès de nous par l’Esprit,
transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spirituelle. (1 Ch 29.11 ; Ps 1.1,2 ; 23.4 ; 77.11,12
; Mt 20.25-28 ; 25.31-46 ; Lc 10.17-20 ; Jn 20.21 ; Rm 8.38-39 ; 2 Co 3.17,18 ;
Ga 5.22-25 ; Ep 5.19-20V; 6.12-18 ; Ph 3.7-14 ; Col 1.13-14 ; 2.6,14-15 ; 1 Th
5.16-18,23 ; He 10.25 ; Jc 1.27 ; 2 P 2.9 ; 3.18 ; 1 Jn 4.4).
12. L’Église
L’Église est la
communauté des croyants qui confessent JESUS-CHRIST comme Seigneur et Sauveur. Dans la
continuité du peuple que DIEU a suscité au temps de l’Ancien Testament, nous
sommes appelés parmi les habitants du monde et nous nous assemblons pour
adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la Parole de DIEU, pour
célébrer la sainte Cène, pour venir en aide à l’humanité et pour proclamer
l’Évangile au monde entier. L’Église reçoit son autorité du CHRIST, la Parole
incarnée révélée dans les Écritures. L’Église est la famille de DIEU ; adoptés
par le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent selon les dispositions de
la nouvelle alliance. L’Église est le corps du CHRIST, une communauté de foi
dont il est lui-même la tête. L’Église est l’épouse pour laquelle le CHRIST est
mort afin de la sanctifier et de la purifier. À son retour triomphal, il la
fera paraître devant lui comme une Église glorieuse, fidèle à travers les âges,
rachetée par son sang, sans tache, ni ride, mais sainte et irrépréhensible. (Gn
12.3 ; Ex 19.3-7 ; Mt 16.13-20 ; 18.18 ; 28.19,20 ; Ac 2.38-42 ; 7.38 ; 1 Co
1.2 ; Ep 1.22,23 ; 2.19-22 ; 3.8-11 ; 5.23-27 ; Col 1.17,18 ; 1 P 2.9).
13. L’Église du
reste et son mandat
L’Église universelle
englobe tous ceux qui croient vraiment en CHRIST. Mais, dans
les derniers jours, en un temps d’apostasie généralisée, un reste a été suscité
pour garder les commandements de DIEU et la foi en JESUS. Ce reste proclame que
l’heure du jugement est venue, prêche le salut par le CHRIST et annonce la
proximité de sa seconde venue. Cette proclamation est symbolisée par les trois
anges d’Apocalypse 14 ; elle coïncide avec l’œuvre du jugement dans le ciel et
se traduit par une œuvre de repentance et de réforme sur la terre. Tout croyant
est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée mondiale. (Da
7.9-14 ; Es 1.9 ; 11.11 ; Jr 23.3 ; Mi 2.12 ; 2 Co 5.10 ; 1 P 1.16,19 ; 4.17 ;
2 P 3.10-14 ; Jd 3,14 ; Ap 12.17 ; 14.6-12 ; 18.1-4).
14. L’unité du
corps du CHRIST
L’Église est un corps
composé de nombreux membres, issus de toute nation, de toute tribu, de toute
langue et de tout peuple. En CHRIST, nous sommes une nouvelle
création ; les distinctions de race, de culture, d’instruction, de nationalité,
les différences de niveau social ou de sexe ne doivent pas être une cause de
division parmi nous. Nous sommes tous égaux en CHRIST qui, par son Esprit, nous
a réunis dans une même fraternité avec lui et entre nous ; aussi devons-nous
servir et être servis sans parti pris ni arrière-pensée. Grâce à la révélation
de JESUS-CHRIST dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même
espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les hommes. Cette
unité trouve sa source dans l’unité du DIEU trinitaire qui nous a adoptés comme
ses enfants. (Ps 133.1
; Mt 28.19,20 ; Jn 17.20-23 ; Ac 17.26,27 ; Rm 12.4,5 ; 1 Co 12.12-14 ; 2
Co 5.16,17 ; Ga 3.27,29 ; Ep 2.13-16 ; 4.3-6,11-16 ; Col 3.10-15).
15. Le baptême
Par le baptême, nous
confessons notre foi en la mort et la résurrection de JESUS-CHRIST, et nous
témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie
nouvelle. Ainsi, reconnaissant le CHRIST comme Seigneur et
Sauveur, nous devenons son peuple et sommes reçus comme membres par son Église.
Le baptême est un symbole de notre union avec le CHRIST, du pardon de nos
péchés et de la réception du SAINT-ESPRIT. Il se célèbre par une immersion dans
l’eau et implique une profession de foi en JESUS et des preuves de repentance.
Il est précédé par une instruction fondée sur l’Écriture sainte et par une
acceptation des enseignements qu’elle contient. (Mt 28.19,20 ; Ac 2.38 ;
16.30-33 ; 22.16 ; Rm 6.1-6 ; Ga 3.27 ; Col 2.12,13).
16. La sainte Cène
La sainte Cène est la
participation aux emblèmes du corps et du sang de JESUS ; elle exprime notre
foi en lui, notre Seigneur et Sauveur. Lors de cette
expérience de communion, le CHRIST est présent pour rencontrer son peuple et le
fortifier. En y prenant part joyeusement, nous annonçons la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de communion implique examen
de conscience, repentance et confession. Le Maître a prescrit l’ablution des
pieds pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au
service mutuel dans une humilité semblable à celle du CHRIST, et unir nos cœurs
dans l’amour. Le service de communion est ouvert à tous les chrétiens. (Mt
26.17-30 ; Jn 6.48-63 ; 13.1-17 ; 1 Co 10.16,17 ; 11.23-30 ; Ap 3.20).
17. Dons spirituels
et ministères
À toutes les époques,
DIEU pourvoit tous les membres de son Église de dons spirituels que chacun doit
employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien commun de l’Église et
de l’humanité. Accordés par l’intermédiaire du SAINT-ESPRIT, qui
les distribue à chacun en particulier comme il le veut, les dons mettent à la
disposition de l’Église toutes les compétences et les ministères nécessaires à
l’accomplissement de sa mission divine. D’après les Écritures, ces dons peuvent
s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison, de la prophétie, de la
prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconciliation, de
la compassion et du service d’amour désintéressé pour le soutien et
l’encouragement d’autrui. Certains sont appelés par DIEU et qualifiés par le
SAINT-ESPRIT pour remplir des fonctions reconnues par l’Église : pasteurs,
évangélistes et enseignants, ministères particulièrement nécessaires pour
former les membres en vue du service, pour développer la maturité spirituelle
de l’Église et maintenir l’unité de la foi et de la connaissance de DIEU.
Lorsque les membres emploient ces dons spirituels, comme de fidèles économes
des divers bienfaits de DIEU, l’Église est préservée de l’influence délétère
des fausses doctrines ; elle se développe conformément à la volonté divine et
s’édifie dans la foi et dans l’amour.
(Ac 6.1-7 ; Rm 12.4-8 ; 1 Co
12.7-11,27,28 ; Ep 4.8,11-16 ; 1 Tm 3.1-13 ; 1 P 4.10,11).
18. Le don de
prophétie
Dans les Écritures, le
prophétisme figure parmi les dons du SAINT-ESPRIT. Ce don est
l’une des caractéristiques de l’Église du reste. Nous croyons qu’il s’est
manifesté dans le ministère d’Ellen White. Ses écrits parlent avec une autorité
prophétique et procurent à l’Église encouragements, directives, instructions et
répréhension. Ils affirment clairement que la Bible est le critère d’évaluation
de tout enseignement et de toute expérience. (Nb 12.6 ; 2 Ch 20.20 ; Am 3.7 ;
Jl 2.28,29 ; Ac 2.14-21 ; 2 Ti 3.16,17 ; He 1.1-3 ; Ap 12.17 ; 19.10 ; 22.8,9).
19. La loi de DIEU
Les grands principes de
la loi de DIEU sont contenus dans les dix commandements et manifestés dans la
vie du CHRIST. Ils expriment l’amour, la volonté et les desseins
de DIEU concernant la conduite et les relations humaines et sont impératifs
pour tous les êtres humains de tous les temps. Ces préceptes constituent le
fondement de l’alliance conclue par DIEU avec son peuple et la norme de son
jugement. Agissant par le SAINT-ESPRIT, la loi démasque le péché et fait
éprouver le besoin d’un Sauveur. Le salut procède entièrement de la grâce et
non des œuvres, mais ses fruits se traduisent par l’obéissance aux
commandements de DIEU. Celle-ci favorise le développement du caractère chrétien
et produit un sentiment de bien-être. C’est une manifestation de notre amour
pour le Seigneur et de notre intérêt pour nos semblables. L’obéissance qui
vient de la foi révèle la puissance du CHRIST qui transforme les vies et
renforce ainsi le témoignage du chrétien.
(Ex 20.1-17 ; Dt 28.1-14 ; Ps 19.7-14 ;
40.7,8 ; Mt 5.17-20 ; 22.36-40 ; Jn 14.15 ; 15.7-10 ; Rm 8.3,4 ; Ep 2.8-10 ; He
8.8-10 ; 1 Jn 2.3 ; 5.3 ; Ap 12.17 ; 14.12).
20. Le sabbat
Au terme des six jours
de la création, le Créateur bienveillant s’est reposé le septième jour et a
institué le sabbat comme mémorial de la création pour toute l’humanité. Le
quatrième commandement de la loi divine et immuable requiert l’observation de
ce septième jour de la semaine comme jour de repos, de culte et de service, en
harmonie avec les enseignements et l’exemple de JESUS, le Seigneur du sabbat.
Le sabbat est un jour de communion joyeuse avec DIEU et entre nous. Il est un
symbole de notre rédemption en CHRIST, un signe de notre sanctification, un
témoignage de notre fidélité et un avant-goût de notre vie future dans le
royaume de DIEU. Le sabbat est le signe permanent de l’alliance éternelle de
DIEU avec son peuple. L’observation joyeuse de ce temps sacré d’un soir à
l’autre, d’un coucher de soleil à l’autre, est une célébration de l’œuvre
créatrice et rédemptrice de DIEU. (Gn 2.1-3 ; Ex 20.8-11 ; 31.12-17 ; Lv 23.32
; Dt 5.12-15 ; Es 56.5,6 ; 58.13,14 ; Ez 20.12,20 ; Mt 12.1-12 ; Mc 1.32 ; Lc
4.16 ; He 4.1-11).
21. La gestion
chrétienne de la vie
Nous sommes les économes
de DIEU : le Seigneur nous a en effet confié du temps, des occasions, des
aptitudes, des possessions, les biens de la terre et les ressources du sol, et
nous sommes responsables devant lui de leur bon usage. Nous
reconnaissons ses droits de propriété en le servant fidèlement, ainsi que nos
semblables, en lui rendant la dîme et en lui apportant des offrandes destinées
à la proclamation de l’Évangile, au soutien et au développement de son Église.
Gérer notre vie en chrétiens est un privilège que DIEU nous accorde afin de
nous faire grandir dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et la
convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses
semblables comme fruit de sa fidèle gestion. (Gn 1.26-28 ; 2.15 ; 1 Ch 29.14 ;
Ag 1.3-11 ; Ml 3.8-12 ; Mt 23.23 ; Rm 15.26,27 ; 1 Co 9.9-14 ; 2 Co 8.1-15 ;
9.7).
22. L’éthique
chrétienne
Nous sommes appelés à
être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et le comportement sont
en harmonie avec les principes du ciel dans tous les domaines de notre vie
personnelle et sociale. Pour permettre à l’Esprit de
reproduire en nous le caractère de notre Seigneur, nous ne suivons, à l’exemple
du CHRIST, que des lignes d’action propres à favoriser la pureté, la santé et
la joie dans notre vie. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les
plus élevées du goût et de la beauté chrétienne. Compte tenu des différences
culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût, comme
il sied à ceux qui cherchent la vraie beauté, à savoir le charme impérissable
d’un esprit doux et paisible et non les ornements extérieurs. Par ailleurs,
notre corps étant le temple du SAINT-ESPRIT, nous devons en prendre soin
intelligemment. En plus d’un exercice physique et d’un repos adéquats, nous devons
adopter le régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des
aliments malsains mentionnés comme tels dans les Écritures. Les boissons
alcoolisées, le tabac et l’usage des drogues et des narcotiques étant
préjudiciables à notre corps, nous devons également nous en abstenir. En
revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à soumettre notre corps et
nos pensées à l’autorité du CHRIST, qui désire nous voir en bonne santé,
heureux et épanouis. (Gn
7.2 ; Ex 20.15 ; Lv 11.1-47 ; Ps 106.3 ; Rm 12.1,2 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31 ; 2
Co 6.14-7.1 ; 10.5 ; Ep 5.1-21 ; Ph 2.4 ; 4.8 ; 1 Ti 2.9,10 ; Tt 2.11,12 ; 1 P
3.1-4 ; 1 Jn 2.6 ; 3 Jn 2).
23. Le mariage et
la famille
Le mariage a été
institué par DIEU en Eden. JESUS déclare qu’il s’agit d’une
union à vie entre un homme et une femme qui marchent ensemble dans l’amour. Aux
yeux du chrétien, les vœux du mariage l’engagent aussi bien vis-à-vis de DIEU
que vis-à-vis de son conjoint et ne devraient être échangés qu’entre un homme
et une femme qui partagent la même foi. L’amour, l’estime, la responsabilité et
le respect mutuels constituent la trame des liens conjugaux qui doivent
refléter l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des liens unissant
le CHRIST à son Église. Concernant le divorce, JESUS a enseigné que la personne
qui – sauf pour impudicité – se sépare de son conjoint et en épouse un autre
commet un adultère. Bien que certaines relations familiales puissent ne pas
atteindre l’idéal, l’homme et la femme qui se donnent l’un à l’autre en CHRIST
dans le cadre du mariage peuvent néanmoins trouver l’unité dans l’amour grâce à
la direction du SAINT-ESPRIT et au ministère de l’Église. DIEU bénit la famille
et désire que ses membres se prêtent mutuellement assistance en vue d’atteindre
une pleine maturité. Le resserrement des liens familiaux est l’un des signes
distinctifs du dernier message évangélique. Les parents doivent élever leurs
enfants dans le but d’aimer le Seigneur et de lui obéir. Par la parole et par
l’exemple, ils leur enseigneront que le CHRIST est un maître aimant,
bienveillant et attentif à nos besoins, qui souhaite les voir devenir membres
de son corps et appartenir à la famille de DIEU, qui comprend à la fois les
couples mariés et les célibataires. (Gn 2.18-25 ; Ex 20.12 ; Dt 6.5-9 ; Pr 22.6 ; Ml 4.5,6 ; Mt
5.31,32 ; 19.3-9,12 ; Mc 10.11,12 ; Jn 2.1-11 ; 1 Co 7.7,10,11 ; 2 Co 6.14 ; Ep
5.21-33 ; 6.1-4).
24. Le ministère du
CHRIST dans le sanctuaire céleste
Il y a dans le ciel un
sanctuaire, le véritable tabernacle dressé par le Seigneur et non par les êtres
humains. Dans ce sanctuaire, le CHRIST accomplit un
ministère en notre faveur, mettant ainsi à la disposition des croyants les
bienfaits découlant de son sacrifice rédempteur offert une fois pour toutes sur
la croix. Lors de son ascension, il fut intronisé comme souverain sacrificateur
et commença son ministère d'intercession, antitype de l’œuvre accomplie par le
souverain sacrificateur dans le lieu saint du sanctuaire terrestre. En 1844, au
terme de la période prophétique des 2 300 jours, il entra dans la seconde et
dernière phase de son ministère de réconciliation, antitype de l’œuvre
accomplie par le souverain sacrificateur dans le lieu très saint du sanctuaire
terrestre. Celle-ci consiste en une instruction du jugement qui prépare
l'élimination définitive du péché ; cette œuvre était symbolisée par la
purification de l'ancien sanctuaire hébreu le jour des Expiations. Au cours de
cette cérémonie symbolique, le sanctuaire était purifié avec le sang d'animaux
sacrifiés, tandis que les réalités célestes sont purifiées par le sacrifice
parfait du sang de JESUS. L'instruction du jugement révèle aux intelligences
célestes quels sont parmi les morts ceux qui dorment en CHRIST et qui, par
conséquent, sont jugés dignes en lui de participer à la première résurrection.
Cette instruction du jugement fait aussi apparaître ceux qui, parmi les
vivants, demeurent en CHRIST, gardant les commandements de DIEU et la foi en
JESUS, prêts par là même et en lui à être introduits dans son royaume éternel.
Ce jugement réhabilite la justice de DIEU en sauvant ceux qui croient en JESUS.
Il proclame que ceux qui sont restés fidèles recevront le royaume. L'achèvement
de ce ministère du CHRIST marquera l'expiration du temps de grâce pour
l'humanité, avant sa seconde venue. (Lv 16 ; Nb 14.34 ; Ez 4.6 ; Dn 7.9-27 ;
8.13,14 ; 9.24-27 ; He 1.3 ; 2.16,17 ; 4.14-16 ; 8.1-5 ; 9.11-28 ; 10.19-22 ;
Ap 8.3-5 ; 11.19 ; 14.6,7 ; 20.12 ; 14.12 ; 22.11,12).
25. La seconde
venue du CHRIST
La seconde venue du
CHRIST est la bienheureuse espérance de l’Église, le point culminant de
l’Évangile. L’avènement du Sauveur sera littéral, personnel,
visible et de portée mondiale. Lors de son retour, les justes morts
ressusciteront ; avec les justes vivants, ils seront glorifiés et enlevés au
ciel, tandis que les réprouvés mourront. L’accomplissement presque complet de
la plupart des prophéties et la situation actuelle de notre monde indiquent que
la venue du CHRIST est proche. Le jour et l’heure de cet événement n’ont pas
été révélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout
moment. (Mt 24 ; Mc 13
; Lc 21 ; Jn 14.1-3 ; Ac 1.9-11 ; 1 Co 15.51-54 ; 1 Th 4.13-18 ; 5.1-6 ; 2 Th
1.7-10 ; 2.8 ; 2 Tm 3.1-5 ; Tt 2.13 ; He 9.28 ; Ap 1.7 ; 14.14-20 ; 19.11-21).
26. L’état des
morts et la résurrection
Le salaire du péché,
c’est la mort. Mais DIEU, qui seul est immortel, accordera la vie éternelle à
ses rachetés. En attendant, la mort est un état
d’inconscience pour tous. Quand le CHRIST – qui est notre vie – paraîtra, les
justes ressuscités et les justes encore vivants lors de sa venue seront
glorifiés et enlevés pour rencontrer leur Seigneur. La deuxième résurrection,
celle des réprouvés, aura lieu mille ans plus tard. (Jb 19.25-27 ; Ps 146.3,4 ; Ec 9.5,6,10
; Da 12.2,13 ; Es 25.8 ; Jn 5.28,29 ; 11.11-14 ; Rm 6.23 ; 16 ; 1 Co 15.51-54 ;
Col 3.4 ; 1 Th 4.13-17 ; 1 Tm 6.15 ; Ap 20.1-10).
27. Les mille ans
et l’élimination du péché
Le millénium est le
règne du CHRIST avec ses élus, dans le ciel, règne qui durera mille ans. Il se
situe entre la première et la deuxième résurrection. Pendant
cette période, les réprouvés morts seront jugés. La terre sera totalement
déserte ; elle ne comptera pas un seul être humain vivant, mais sera occupée
par Satan et ses anges. Lorsque les mille ans seront écoulés, le CHRIST,
accompagné de ses élus, descendra du ciel sur la terre avec la sainte cité. Les
réprouvés morts seront alors ressuscités, et, avec Satan et ses anges, ils
investiront la cité ; mais un feu venant de DIEU les consumera et purifiera la
terre. Ainsi, l’univers sera libéré à jamais du péché et des pécheurs. (Jr
4.23-26 ; Ez 28.18,19 ; Ml 4.1 ; 1 Co 6.2,3 ; Ap 20 ; 21.1-5).
28. La nouvelle
terre
Sur la nouvelle terre
où la justice habitera, DIEU offrira aux rachetés une résidence définitive et
un cadre de vie idéal pour une existence éternelle faite d’amour, de joie et de
progrès en sa présence, car DIEU habitera avec son peuple, et les souffrances
et la mort auront disparu. Le grand conflit sera terminé et le
péché ne sera plus. Tout ce qui existe dans le monde animé ou le monde inanimé
proclamera que DIEU est amour ; et il régnera pour toujours. Amen. (Es 35 ;
65.17-25 ; Mt 5.5 ; 2 P 3.13 ; Ap 11.15 ; 21.1-7 ; 22.1-5).