Biomimétisme, une révolution pour construire l'avenir (1ère partie)




"Va prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu’est notre futur" 
Léonard de Vinci



Le Biomimétisme[1] est un concept qui semble nouveau. Il est paru pour la première fois dans le livre Biomimicry, Innovation Inspired by Nature.  Pour le comprendre, il suffit de se référer à l’étymologie de ce mot.
Le terme Biomimétisme vient du grec, βίος bíos (vie) et μίμησις (mímêsis) (imitation).
C’est un concept qui consiste à imiter  le βίος (bíos) pour inventer, concevoir des choses. On se sert des réalités de la nature pour les adapter au service de l’homme. C’est donc une nouvelle approche scientifique, le carrefour de la biologie et la technologie.
Le biomimétisme classe les innovations inspirées de la nature en trois niveaux : le biomimétisme de forme, le biomimétisme des matériaux et le biomimétisme écosystémique. Aujourd’hui les scientifiques, architectes, développeurs d’application, les concepteurs et constructeurs automobiles, les ingénieurs dans tous les domaines se tournent davantage vers la nature pour concevoir des choses utiles à l’homme. Ce pas de géant classe les innovations selon la forme, les matériaux et l’écosystème[2]. Les véhicules aériens, terrestres, maritimes, les outils techniques et technologiques, les maisons … ont des formes aujourd’hui beaucoup plus inspirées du monde naturel.  
De nombreuses recherches permettent de mettre à disposition de tous les secret de la nature[3].
Aujourd’hui encore, une nouvelle discipline scientifique est enseignée dans certaines grandes Universités : la symbiologie.

Quelles ressources la nature met-elle réellement à disposition ? Pourquoi occupe-t-elle une place de choix indispensable au développement durable ?  


R. Kamonou



[1] Janine M. Benyus, scientifique américaine, est l’inspiratrice de ce concept.
[2] Biomimicry Institute, fondé par Janina Benyus, est un InstitutLe CEEBIOS en France (Centre d’Excellence en biomimétisme de Senlis).
[3] On peut citer Le vivant comme modèle, livre publié par Gauthier Chapelle.